LE SITE DE DPLACE EST EN COURS DE RECONSTRUCTION. L'ASSOCIATION DPLACE S'EXCUSE DE CETTE GENE TEMPORAIRE.

LIGNE 4 / MOTION VFCEA & TET : quelles sont les actions concrètes des élus !

 

 
NOS PROPOSITIONS (voir ci-dessous) REPRISES PAR LES ELUS:
UNE RECONNAISSANCE DE NOTRE TRAVAIL.
 










Compte-rendu AG FNAUT Paris la Samedi 11 Avril 2015
 
Quelques infos générales :
Ø  Coût de l’accidentologie, pollution liées aux déplacements routiers, 100 milliards d’€ supporté par la collectivité
Ø  Montant du versement transport, 7 milliards/an.
Ø  La FNAUT favorable à la concurrence entre les mêmes modes de transports mais dans le cadre d’une DSP pour garantir un vrai service public. Défavorable à une concurrence entre mode différent et défend une complémentarité. A noter que la loi Macron défend une libre concurrence entre tous les modes et donc une attaque du ferroviaire par les bus libéralisés.
Ø  Un constat, les élus considèrent la politique des transports comme variable d’ajustement et ne s’y intéressent qu’en période électorale. Il nous faut réfléchir à un moyen de les mettre face à leurs responsabilités.
Ø  Concernant les adhésions à la FNAUT, toutes sont collectives (associations) sauf une centaine individuelle qui correspondent à des demandes d’aide juridique soumises à adhésion.
Ø  Intervention de Mr François Poupard, Directeur de la DGITM et représentant le gouvernement.
Ø  Introduction de Jean Sivardière, Président de la FNAUT, sur les points faibles de la politique des transports développée par le gouvernement et le ministère des transports se traduisant par, je cite : « Pas de ligne directrice claire pour les transports malgré les discours et la problématique de la transition énergétiques avec le ferroviaire absent dans le texte de loi ». Traduction concrète :
Ø  Projet de gratuité des autoroutes les WE
Ø  TVA à 10% dans les TP
Ø  Libéralisation des cars
Ø  TCSP, plus d’actualité
Ø  3 milliards d’€ pour les autoroutes
Ø  NDDL, LGV Poitiers-Limoge, GCO Strasbourg, route du littoral ile de la Réunion, canal Seine Nord
Ø  Routes réintroduites dans les CPER par Héraut
Ø  Pas de fiscalité écologique et ceci, malgré la baisse du pétrole (42€ le baril de brut) et donc pas de moyen dégagé pour les TP.
 
Réponses de Mr Poupard.
Infrastructures ferroviaires :
Ø  priorité pour le gouvernement dans les 5 années à venir avec 3 milliards/an pour la remise à niveau des voies ferrées qui ont connu de fortes dégradations dans les 15 dernières années avec des risques de plus en plus grands (Bretigny Sur Orge par exemple) et un impact important en terme de qualité de service :
Ø  De fortes perturbations à prévoir sur les circulations voyageurs et FRET pendant ces années de travaux.
 
Trains :
Ø  Eté 2016, reconfiguration des réseaux liée à la mise en place des nouvelles régions. Connexion des TER dans ces nouveaux espaces. Opération complexe qui repoussera la mise en concurrence des TER.
Ø  Rapport Duron remis au GVT début Juin pour les intercités et, sans grande surprise, des gagnants et des perdants en fonction du taux de fréquentation de ces trains. Les suggestions du GVT à la commission : Adapter l’offre à la demande avec adaptation du matériel (en capacité et en vitesse avec du matériel pouvant circuler à 250 km/h et indifféremment sur ligne classique et LGV.
 
Autocars Macron :
Ø  Libéralisés depuis 2 ans en Allemagne, à la fois créateur d’offre nouvelle et concurrence au train. Bilan mitigé en Allemagne.
Ø  En France réflexion sur la longueur des inter-stations, 200 km en principe, pour régulation de la concurrence bus/train
Ø  Possibilité d’inter-station plus courte mais demande validée ou non par l’ARAF (Autorité de Régulation des Activités Ferroviaires) qui, normalement, doit vérifier si risque de concurrence frontale avec le train.
 
Autoroutes :
Ø  Pas d’augmentation des tarifs en 2015 mais rattrapage du gel des péages à partir de 2016
Ø  Plan de relance des travaux autoroutiers avec 3,2 milliards des sociétés d’autoroute financés par un allongement des concessions de 2 à 3 ans.
Ø  Les concessions ne seront plus perpétuelles (2032, fin théorique des concessions actuelles). Elles peuvent être réduites si croissance au-delà d’un plafond qui sera fixé par l’Etat. Plus il y aura de voitures et camions sur les autoroutes, plus la concession sera raccourcie…
Ø  100 millions/an pendant 3 ans pour financer le fluvial, le ferroviaire et le réseau routier secondaire. Fond géré par l’ATIF (Assistance Travaux et Ingénierie ferroviaire).
Ø  Projet de nouvelles autoroutes : A45, A831, contournement Strasbourg
Ø  La route du littoral de l’ile de la Réunion est un projet régional avec une partie du financement de l’Etat.
Ø  A noter que les CPER 2014/2020 ne contiennent que très peu de projets ferroviaires car les gros investissements vont à la régénération des voies.
 
FRET ferroviaire :
Ø  Réajustement des coûts de la SNCF avec 6000 salarié au lieu de 12000, gestion plus stricte, etc.,  la mettant en meilleure position face aux concurrents. 100 millions de perte au lieu des 500 millions, précedemment.
Ø  Croissance des EF privées, entre 10 et 12%
Ø  Problèmes pénalisant le FRET ferroviaire, la qualité des sillons (cohabitation TER, TET, TGV et travaux fréquents) et concurrence des Pays de l’EST concernant le FRET routier faisant baisser les coût de façon dangereuse pour le fer. Concurrence de plus illégale avec des salaires à bas coût, des semaines de 80 heures et du cabotage illégal. Difficile de combattre ce phénomène avec des petits Pays de L’est voulant leur part de gâteau et s’appuyant sur le libre concurrence défendue par une Europe majoritairement libérale. Des contrôles renforcés seront faits dans les entreprises de transport routier suspectées.
 
Ecotaxe :
Ø  Remplacée par la TICPE, 2 centimes par litre pour les voitures et 5 centimes pour les PL.  Cette mesure prend fin cette année et une réflexion démarrera pour décider soit de la poursuite de la TICPE soit mise en place d’un autre mécanisme.
Ø  LGV Poitiers-Limoge et Bordeaux-Toulouse:
Ø  Décret voté en Janvier par le GVT pour garder la possibilité de réaliser le projet LGV Poitiers-Limoge car la DUP arrivait à échéance et avoir la possibilité, même limitée (projet limitant la desserte à Limoge), d’alternative au POLT+ (Paris-Orléans-Limoge-Toulouse) qui ne se fera pas avant au plus tôt 2023.
Ø  LGV Bordeaux-Toulouse retoqué par la commission d‘enquête et qui a souffert du manque d’appui des élus des territoires concernés. Ce refus ne signe pas la fin de ce projet qui peut être repris sous différentes formes : Soit révision du projet, soit passer outre la commission d’enquête (éventualité trop risquée pour le GVT qui devra faire face au Conseil d’Etat, soit monter un autre projet. Quoiqu’il en soit ce projet, s’il est repris, sera retardé et, par conséquent, affaibli.
 
Lyon-Turin :
Ø  Prioritaire pour l’Etat italien et français car pour objectifs de reporter le flux important de poids lourds dans les vallées alpines sur le rail et diminuer la prédominance de l’Allemagne pour le FRET entre l’Espagne et la Grèce. Projet global à 22 milliards d’€ financé par les impôts des italiens et des français et, espérons-le, par l’Europe.
Ø  Au niveau de l’Europe, ce sont 800 projets soumis à financement européen dont 120 pour la France et 2 en priorité, la canal Seine-Nord et la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Bien entendu, des arbitrages seront faits car le budget européen alloué à ces projet n’est pas suffisant, et de loin, pour financer l’intégralité de ceux-ci.
Ø  Pour aider au financement du Lyon-Turin, il est question, dans le cadre « Euro-Vignette 3 taxe poids lourds » autorisant une redevance pour le passage des obstacles naturels, de mettre en place cette taxe PL.
 
Réforme ferroviaire :
Ø  A venir, le schéma national ferroviaire et le contrat entre l’Etat et les EPIC.
Ø  Présence des usagers voyageurs et FRET dans le conseil de surveillance des 2 EPIC.
Ø  Volet social avec accord de branche entre toutes les EF pour un cadre commun. Tâche  compliquée face à des EF réservées voire opposées.
Ø  Un décret socle décidé par le GVT pour éviter les distorsions entre EF et, en ce qui concerne la SNCF, remise en cause du RH77 (réglementation du travail des agents de conduite).
Ø  Tâche compliquée face à des EF privées tirant vers le bas et une entreprise nationale avec des syndicats forts voulant préserver les acquis du RH77.
Ø  Ces accords sont dépendants du résultat des élections professionnelles prochaines qui configureront les rapports de force entre syndicat et direction. Actuellement, ce sont les tenants de la défense du RH 77 qui sont majoritaires, à savoir, CGT et SUD avec plus de 50% et donc en capacité de recourir à un droit d’opposition.

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Voie Ferrée Centre Europe Atlantique VFCEA

Dès que nous avons pris connaissance (le 23 novembre 2012) de la demande des CCI  d'Alsace, Franche-Comté et Bourgogne, nous avons adressé un courrier* demandant au ministère du développement durable, à Mme la Sous-Préfète, nos parlementaires, au Président du Conseil Régional, de la CCPC et à la CCI de Haute-Marne d'intervenir pour mener une réflexion sur ce dossier et nous avons rencontré RFF Bourgogne Franche-Comté à Dijon.

* Mme Florence Vilmus Sous-Préfète, M. Charles Guené Sénateur; M. Luc Chatel Député; M. Bruno Sido Sénateur et Président du Conseil Général, M. Jean-Paul Bachy Président de la région Champagne Ardenne, M. Jean-Pierre Garnier Président de la Communauté de Communes du Pays de Chalindrey, M. Michel Auer Président de la CCI Haute-Marne.
 
Le 19 décembre 2012; 36 élus et décideurs ont été destinataires de notre courrier dont voici l'essentiel:
 
Objets :
-Arrêts TET (trains d’équilibre du territoire) Ligne4
-FRET ligne 4
-Desserte TER Chaumont – Dijon

" Notre association à travers nos objectifs émet des propositions et soutient les initiatives pour pérenniser la ligne 4 notamment entre Langres Culmont-Chalindrey et Belfort.

Notre demande de rejoindre le comité de suivi de cette ligne dépendant du ministère des transports va dans ce sens et nous faisons des propositions pour rendre attractive la ligne4 :

-maintien et arrêts des TET à Culmont-Chalindrey(en assurant des correspondances avec l’offre TGV actuelle et future si elle évolue) ou Langres pour les TET n’arrêtant pas à Culmont-Chalindrey.

-rénovation de la gare de Langres en multimodal.

L’offre transports du sud-Champagne avec les régions Franche-Comté et Alsace est quasi inexistante et cette relation subit la double peine puisqu’en plus du déficit d’arrêts TET, l’absence de TER est préjudiciable au développement économique, résidentiel et touristique du Pays de Langres.

En permettant des correspondances entre les TET et les TGV à Culmont-Chalindrey ( TGV 6867: 10h38/10h47 et TGV 6822 : 18h12/18h19), la majorité des temps de parcours serait raccourcie par rapport aux possibilités actuelles (ex : Vesoul Nancy en 5h11 actuellement passerait à 3h12; Vesoul –Dijon en 1h37 au lieu de 1h54 et Vesoul Lyon en 3h27 au lieu de 4h19). Ces exemples concernent également les usagers en provenance et à destination de Chaumont avec notamment le train 1643.

En ce qui concerne la gare de Langres, sous-préfecture de la Haute-Marne, nous demandons les arrêts des TET ne desservant pas Culmont-Chalindrey pour préserver une complémentarité entre ces deux villes proches. La ville de Langres possède un réseau de transport urbain et, bien qu’ayant un nombre d’habitants comparable à Lure qui bénéficie de dessertes TET et TER, elle n’a aucune relation avec la Franche-Comté et l’Alsace.

La réflexion sérieuse autour d’un itinéraire FRET Est-Ouest et Est-Sud passant par ligne 4 (Belfort-Vesoul-Chalindrey) proposée comme une alternative intéressante à la vallée du Doubs par l’Union Européenne des CCI ou siègent les chambres d’Alsace, de Franche-Comté et de Bourgogne est un facteur essentiel pour maintenir et développer cette section de ligne.

La Voie Ferrée Centre Europe Atlantique projetée et soutenue par ces CCI est à notre avis une opportunité à saisir pour pérenniser la ligne 4 en complément des TET, pour réactiver la plateforme multimodale de Chalindrey et pour redynamiser les régions Sud Champagne-Ardenne et Franche-Comté.

Pour ce qui concerne les TER, notre proposition qui s’appuie sur l’existant, est de pouvoir relier Chaumont, Langres, Culmont-Chalindrey et Dijon avant 8h00, 9h00 et 14h00 dans les deux sens de circulation.

Ces relations doivent avoir un temps de parcours compatible à la distance parcourue et ne doit pas dépasser 55/60 minutes entre Langres et Dijon.

Nous vous demandons de bien vouloir porter une attention particulière à ces dossiers et prendre les initiatives pour les faire évoluer favorablement."
 
Nous en appelons à la mobilisation et au sursaut des élus en prenant les initiatives nécessaires pour sortir la Haute-Marne de son déclin et rendre notre territoire attractif en ayant un projet ambitieux pour un territoire d'avenir.
 
 
Fret Rhin-Rhône l'alternative par Culmont-Chalindrey !

Les principaux projets de fret ferroviaire à l'horizon de 20-30 ans (Source : ministère du développement durable, octobre 2011). L'électrification entre Belfort, Vesoul et Culmont-Chalindrey permettrait de se connecter au réseau européen sans passer par la vallée du Doubs (ligne grisée).
TRANSPORTS. Qui se soucie encore du fret ferroviaire sur l’axe Rhin-Rhône ?
Peu de monde. Le milieu des CCI, si.
Son organisation européenne où siègent des chambres d’Alsace, de Franche-Comté et de Bourgogne (1) avance une idée qui se range dans la catégorie «contournons le problème» : électrifier la section Belfort-Vesoul plutôt que passer en force dans la vallée du Doubs.

 
Le Rhin-Rhône d’acier est un concept qui ne date pas d’hier. Il a fait son chemin pour les passagers avec le TGV, mais son volet transport de marchandises est assez largement tombé aux oubliettes, alors que la LGV libère des capacités pour le fret.
Le contrat Avenir du territoire entre Saône et Rhin lancé par l’Etat après l’abandon en 1997 du Grand canal Rhin-Rhône prévoit la mise au gabarit international B1 des tunnels entre Belfort et Besançon.
Sauf que ce projet ramène au sempiternel problème : le transit par la vallée du Doubs, son impact paysager et environnemental et les oppositions souvent farouches qu’il suscite pour de plus ou moins bonnes raisons.
«Quelque part, nous en prenons acte», souligne Henry Uhring, le président alsacien de l’Union européenne des chambres de commerce et d’industrie (UECC).
Mais l’instance internationale des CCI ne veut pas renoncer à faire de ce bout de territoire français un maillon de la longue chaîne de transport entre Europe du Nord et du Sud.
Alors, elle propose une alternative : l’électrification de la ligne entre Belfort, Vesoul et Culmont-Chalindrey.
Cette bourgade de Haute-Marne n’est assurément pas la destination la plus prisée des touristes, mais elle parle beaucoup au monde du fret.
Culmont, c’est pour eux un «point nodal», à l’intersection des axes Est/Ouest (Paris-Bâle) et Nord/Sud (la ligne de ferroutage Luxembourg-Perpignan). Et sur place, les collectivités oeuvrent à créer les capacités logistiques pour capter le trafic au lieu de seulement le voir passer.
Culmont, c’est aussi l’extrémité d’une «dorsale fret» de contournement de l’Ile-de-France passant par Amiens pour se terminer au Havre, telle que l’envisage le projet du Schéma national des infrastructures de transport (Snit).
«Notre proposition consiste à prolonger cette liaison jusqu’à Belfort de façon à la connecter aux réseaux nord-sud européens et ainsi de se positionner sur un axe de transport de masse de conteneurs», souligne Henry Uhring.
Pour commencer, il s’agirait d’inclure la section Culmont-Belfort dans l’étude de l’opportunité d’électrification de la dorsale. Autre intérêt de la proposition selon ses promoteurs : «valoriser par le fret» la fragile liaison Paris-Bâle.


Le fret ferroviaire a progressé de 14,1% en France en 2011 (source : commissariat général au développement durable). Ici, la nouvelle locomotive fret d'Alstom Transport, fabriquée à Belfort (Crédit photo : Alstom)
Le président de l’UECC et ses conseillers techniques ont conscience de la poussée d’adrénaline que tout cela pourrait susciter dans les territoires traversés.
Aussi avancent-ils leurs pions à pas feutrés. Ils prennent soin d’indiquer que l’électrification n’a pas besoin d’être totale et que «le projet ne fait pas bouger le paysage».
La «fenêtre d’opportunité» qu’ils aperçoivent est européenne (2). Elle consiste en la révision prochaine du PP 24 (projet prioritaire) Rotterdam-Anvers-Duisbourg-Mulhouse-Lyon, avec la définition de nouvelles priorités.
Les partisans du Rhin-Rhône d’acier se contenteraient volontiers de quelques miettes des 50 milliards d’€ que l’Europe compte consacrer de 2013 à 2020 à ses grands réseaux des transports, les RTE-T.
Sachant que, comme ils le reconnaissent, on n’a aucune idée fiable à ce jour du coût d’une électrification sur tout ou partie de la centaine de kilomètres concernés.
Le gros hic, c’est la révision du Schéma national des infrastructures de transport (Snit) que le gouvernement français vient de décider, selon le postulat que l’argent manquera et de loin, pour réaliser tout ce qui est prévu.
Il faudrait convaincre de rajouter une portion, même modeste, à un schéma qu’on cherche déjà à alléger de son contenu…
«L’idée est semée, il faut qu’elle germe», estime Henry Uhring. Pour y aider, l’UECC a voté une résolution début 2012.
Sans renoncer au projet initial de mise à gabarit B1, le texte met noir sur blanc l’alternative Belfort-Culmont.
Il a été diffusé aux représentants de l’Etat et à toute une batterie d’élus locaux. Sans écho pour l’heure, reconnaissent ses signataires.
Ceux-ci ne l’ignorent pas : le transport de passagers mobilise bien plus facilement les politiques, en témoigne le lobbying en cours pour boucler la branche Est du TGV Rhin-Rhône, que l’UECC soutient aussi.
Les marchandises, elles, ne votent pas.
(1) L’Union européenne des chambres de commerce et d’industrie regroupe 56 CCI d’Allemagne, Autriche, Suisse, Luxembourg, Pays-Bas et France dont les quatre d’Alsace (Strasbourg, Colmar, Mulhouse et la régionale), celles de Belfort et la régionale de Franche-Comté, Dijon et Saône-et-Loire. Son secrétariat général est basé à Bâle.
(2) Une autre alternative sur la transversale Est-Ouest qui peut être complémentaire est en débat en Bourgogne et dans la région Centre, à la fois pour le fret et les voyageurs. Promue par l’Association Rhône-Alpes-Centre-Océan, la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA) fait l’objet d’un colloque aujourd’hui 22 novembre 2012 (10h) au conseil régional de Bourgogne à Dijon. Elle suppose l’électrification de la section Nevers (Nièvre)-chagny (Saône-et-Loire).
 


PROPOSITION DE MOTION A L’INITIATIVE DE DPLACE

Cette proposition a été adressée aux Présidents des Communautés de Communes du Pays de Langres, du Conseil Général, des élus régionaux(M. Pierre Mathieu et Mmes Patricia Andriot, Sophie Delong et Martine Legay), aux parlementaires de Haute-Marne et Haute-Saône, à la CCI et au SMAEPL fin mars 2013. 

Cette motion a été approuvée (dans sa totalité ou reprise sur l’essentiel) par :



. Le conseil municipal de Chaumont
. L'Agglomération de Vesoul
. Le Conseil Général de Haute-Marne
. Les communautés de communes du Grand Langres, du Pays de Chalindrey, d’Auberive-Vingeanne-Montsaugeon, de Bourbonne les Bains
 . Le Pays de Langres
 . Le Conseil de développement local

 . L’intervention écrite du Député Luc Chatel auprès du Ministre Délégué aux Transports

 . Le soutien et l’intervention écrite du Député-Maire et Président de l’agglomération de Vesoul Alain Chrétien
 . Le soutien du sénateur Charles Guené
 . Les agglomérations de Chaumont et Vesoul
 . La ville de Chaumont



Silence du coté des élus du Conseil Régional de Champagne Ardenne, de la CCI Haute-Marne, de la Communauté de Communes du Pays Vannier, du SMAEPL qui n’ont donné aucune suite. La Communauté de communes du Bassigny ne se sent pas concernée par la mobilité en général et notamment la ligne Paris-Belfort.
 



En plus des actions citées ci-dessus pour le développement de la ligne Paris/Belfort (VFCEA et arrêt des trains d’équilibre du territoire), nous avons adressé un communiqué de presse au JHM + nombreux courriers de la motion au :

▪ Ministre délégué aux transports

▪ Réseau Ferré de France Bourgogne/ Franche-Comté

▪ Réseau Ferré de France Alsace/Lorraine/Champagne Ardenne



Motion pour l’inscription de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA) via Ligne 4 Belfort –Culmont-Chalindrey en priorité n° 1 dans le schéma national des infrastructures de transport.

La VFCEA serait le premier axe ferroviaire reliant l'Atlantique à l'Europe Centrale et deviendrait notamment:
 - un itinéraire incontournable pour le développement du Port de Nantes Saint-Nazaire et pour le renforcement de l'attractivité des grands ports de la façade atlantique
 - un grand projet d'aménagement du territoire qui ouvre des perspectives dans 6 régions
 - le premier axe Ouest/Est ne passant pas par Paris mais le contournant (Tours-Nevers-Chagny), s'inscrivant dans la grande rocade de contournement du Bassin Parisien offrant la possibilité de transports massifiés à longue distance et permettant la désaturation des infrastructures de transport en Ile de France
 - un outil de développement du fret ferroviaire, de protection de l'environnement et d'amélioration de la sécurité routière, permettant de créer rapidement une alternative réelle au trafic routier dont 51% des émissions de CO2 proviennent du transport de marchandises
 - un outil de développement du site de Chalindrey et pourrait aider au redémarrage de la plateforme multimodale.
 - la possibilité pour la société Peugeot de Vesoul de revenir au ferroviaire pour le transport des pièces détachées depuis son embranchement.(Le projet d’A319 ne semble plus prioritaire et est menacé de sortir du SNIT)
La Voie Ferrée Centre Europe Atlantique entre Nantes et Mulhouse-Bâle passerait dans son projet initial par la vallée du Doubs sur le tronçon de Dijon à Belfort.
Dans les projets de fret ferroviaire (source: ministère du développement durable,octobre 2011), l'électrification entre Belfort, Vesoul et Culmont-Chalindrey permettrait de se connecter au réseau européen sans passer par la vallée du Doubs.
Le transit par la vallée du Doubs a un impact paysager et environnemental et les oppositions y sont souvent farouches.
L'Union Européenne des Chambres de Commerce et d'Industrie regroupe 56 CCI d'Allemagne, Autriche, Suisse, Luxembourg, Pays-Bas et France dont les quatre d'Alsace (Strasbourg, Colmar, Mulhouse et la régionale), celles de Belfort et la régionale de Franche-Comté, Dijon et Saône et Loire. Ces CCI demandent à passer par la ligne4 entre Belfort et Dijon plutôt que de passer en force dans la vallée du Doubs et demande l'électrification de la ligne Belfort, Vesoul et Culmont-Chalindrey.
Culmont-Chalindrey est un « point nodal », à l'intersection des axes Est/Ouest (Paris-Bâle) et Nord/Sud (ligne de ferroutage Luxembourg- Perpignan).
Les collectivités oeuvrent à créer les capacités logistiques (plate forme multimodale de Chalindrey et Vesoul) pour capter le trafic au lieu de seulement le voir passer.
La proposition des CCI consiste à prolonger cette liaison jusqu'à Belfort de façon à la connecter aux réseaux nord-sud et ainsi de se positionner sur un axe de transport de masse de conteneurs. Pour commencer, il s'agirait d'inclure la section Culmont-Chalindrey-Belfort dans l'étude de l'opportunité d'électrification de la dorsale.
 
Autre intérêt de la proposition: « valoriser par le fret »la fragile liaison Paris-Bâle et maintenir les dessertes des trains d'équilibre du territoire (TET)
 
Ajoutons que la VFCEA vient d'être inscrite dans le réseau CORE NETWORK, réseau principal dans le Schéma TransEuropéen de Transport (RTE-T).Par ailleurs l'enveloppe financière de l'Europe se traduira par 20% de subvention et l'Etat a débloqué en décembre dernier une somme de 150 000€pour l'étude préalable à la réalisation du tronçon Nevers-Chagny.
 


Avec cet accord de l'Europe, il y a urgence de demander l'inscription au SNIT (tronçon entre Belfort et Culmont-Chalindrey) dont la révision est attendue lors du deuxième trimestre 2013.

L'éventail des potentialités offertes par cette infrastructure, la modicité de son coût, ainsi que sa capacité à être réalisée rapidement, correspondent aux critères mis en avant par le gouvernement pour dégager des priorités dans les investissements ferroviaires à venir.


Aussi le ........................................................ demande la réalisation de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique entre Belfort et Culmont-Chalindrey et l'électrification de ce tronçon pour rejoindre Dijon soient inscrites en priorité dans le futur Schéma National des Infrastructures de Transports, dont la révision a été engagée par M. Frédéric Cuvillier, Ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.





Langres, le 28 juillet 2013
M. Frédéric Cuvillier
Ministre délégué chargé des Transports, Mer et Pêche
Hôtel de Roquelaure
75007 Paris
Objet: LIGNE 4



Monsieur le Ministre,

"Au nom l’association DPLACE (Développement Pays de Langres Association Consultative de l’Ecomobilité) et en tant que Président de celle-ci, je viens par ce courrier vous faire part d’un énorme sentiment d’incompréhension et d’injustice qui fait suite à la réunion du comité de suivi de la ligne 4 du 23 Juillet dernier.

Ce sentiment est celui de DPLACE et de nombreux élus des territoires de Champagne et en particulier Haut-Marnais sans oublier nos voisins Franc-Comtois. Globalement la population qui vit sur ces territoires subit une politique de déshabillage des services en général et du transport ferroviaire en particulier. La décision envisagée par l’Etat de supprimer 4 allers/retours Paris-Belfort d’ici à 2016(sur cinq actuellement), raisonne comme un abandon de la ligne 4 et des territoires traversés.

L’association DPLACE multiplie depuis de nombreux mois des propositions auprès de votre ministère, des parlementaires et élus pour le maintien de la L4 et pour une amélioration de la qualité de service de ses TET afin qu’elle redevienne une ligne attractive et fréquentée.

Cette ligne est essentielle pour le désenclavement de notre territoire du Sud Haut-Marnais vers la Franche-Comté, le Territoire de Belfort et l’Alsace, permettant ainsi de freiner le déclin démographique de la Haute-Marne et relancer une économie fragile. Elle l’est également pour la desserte de Chaumont, Préfecture de la Haute-Marne, Langres, Sous-préfecture et Culmont-Chalindrey gare de correspondances TER et TGV (directions de Nancy-Metz, Dijon et Marseille). Très utile pour les Francs-Comtois et Vesoul, les correspondances TGV à Culmont-Chalindrey permettent à ceux-ci de réduire, notamment, les temps de parcours.

Monsieur le Ministre, la baisse de fréquentation d’environ 12% des TET sur L 4 depuis la mise en service du TGV Rhin-Rhône ne doit pas, à elle seule, justifier votre intention de réduire l’offre actuelle.

Les causes de cette diminution de la fréquentation sont aussi liées au fait que fréquemment les usagers se retrouvent face à des TET supprimés, en retards, remplacés par un bus, en rades dans la campagne pour cause de travaux ou de vétusté des engins de traction sans oublier des voitures corail régulièrement en panne de climatisation ou d’éclairage !

Nous payons le prix fort de la politique du tout TGV qui pousse les décideurs à abandonner le réseau classique et diriger les usagers vers les TGV pour un coût et une durée de voyage souvent plus élevé.

Votre logique comptable conduit au choix de l’option la moins coûteuse, à court terme, et donc de supprimer et de sacrifier des territoires et leurs habitants. Ce n’est pas la notre et nous pensons au contraire qu’il faut sortir de ce seul paramètre pour aller vers un aménagement équilibré des territoires, de continuité du service public, de progrès social et environnemental et être au plus près des recommandations qui font suites aux débats sur la transition énergétique.
Pou cela, il est urgent de renouveler le matériel roulant, de rénover les infrastructures, d’adapter les horaires et les arrêts (ex : la ville de Langres est quasi-absente des dessertes) qui correspondent aux besoins des usagers, d’apporter les services à bord que chaque usager est en droit d’attendre et de prolonger les TET jusqu’à Mulhouse. Ces mesures sont possibles et donneraient une meilleure attractivité des TET permettant ainsi une fréquentation à la hausse des usagers de la L4.

Pour aider au maintien, à la pérennisation et à la modernisation de la L4, nous avons relayé la demande de l'Union Européenne des Chambres de Commerce et d'Industrie qui regroupe 56 CCI d'Allemagne, Autriche, Suisse, Luxembourg, Pays-Bas et France dont les quatre d'Alsace (Strasbourg, Colmar, Mulhouse et la régionale), celles de Belfort et la régionale de Franche-Comté, Dijon et Saône et Loire qui consiste à faire passer la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA)entre Nantes et Mulhouse-Bâle par Belfort-Vesoul-Culmont-Chalindrey plutôt que par la vallée du Doubs sur le tronçon de Dijon à Belfort.

La proposition des CCI consiste à prolonger cette liaison jusqu'à Belfort de façon à la connecter aux réseaux nord-sud (ligne de ferroutage Luxembourg-Perpignan) et ainsi de se positionner sur un axe de transport de masse de conteneurs. Pour commencer, il s'agirait d'inclure la section Culmont-Chalindrey-Belfort dans l'étude de l'opportunité d'électrification de la dorsale.

Les collectivités oeuvrent à créer les capacités logistiques (plate forme multimodale de Chalindrey et Vesoul) pour capter le trafic au lieu de seulement le voir passer. Culmont-Chalindrey est un « point nodal », à l'intersection des axes Est/Ouest (Paris-Bâle) et Nord/Sud.
Intérêt de cette proposition: « valoriser par le fret »la fragile liaison Paris-Bâle et maintenir les dessertes des trains d'équilibre du territoire (TET).
Nous avons adressé aux parlementaires de Haute-Marne et de Franche-Comté, aux Présidents des communautés de communes du Pays de Langres, au Président du Pays de Langres et à la Présidente du Conseil de Développement Local une proposition de motion afin qu’ils relaient à leur tour auprès de votre Ministère les principaux enjeux de développement de la ligne 4. Cette motion, DPLACE vous l’ayant adressée récemment, est largement soutenue par les parlementaires et les élus des collectivités territoriales qui vous ont transmis leurs questions écrites et délibérations.
Nous avons adressé aux parlementaires de Haute-Marne et de Franche-Comté, aux Présidents des communautés de communes du Pays de Langres, au Président du Pays de Langres et à la Présidente du Conseil de Développement Local une proposition de motion afin qu’ils relaient à leur tour auprès de votre Ministère les principaux enjeux de développement de la ligne 4. Cette motion, DPLACE vous l’ayant adressée récemment, est largement soutenue par les parlementaires et les élus des collectivités territoriales qui vous ont transmis leurs questions écrites et délibérations.


Ce projet de la VFCEA nous semble essentiel, complémentaire et indissociable du développement des TET pour que la ligne 4 retrouve son caractère international et permettent aux territoires desservis un développement économique, résidentiel et touristique.
Vu les éléments cités ci-dessus, vous comprendrez que nous vous demandons d’étudier avec toute l’attention nécessaire nos propositions pour envisager une évolution favorable de la ligne 4 et non un repli comme vous semblez la destiner.

Une des solutions permettant de connaître les besoins réels des territoires serait d’inviter en plus des élus, les associations d’usagers. Malgré nos nombreuses demandes depuis plus d’un an d’intégrer le comité de suivi de la ligne 4 (la dernière en date du 11 juin 2013), vous ne nous avez toujours pas donné de suite favorable alors qu’une autre association d’usagers y est invitée régulièrement !

Notre association DPLACE reconnue d’intérêt général est porteuse, notamment, d’un projet de développement des transports ferroviaires qui ne se limite pas aux seuls TET. Les TER et le transport FRET font parties de nos propositions permettant ainsi d’avoir une vision globale et cohérente des transports dans un schéma interrégional, national et européen.

Je réitère au nom de notre association pour la énième fois cette demande en souhaitant obtenir une réponse positive et permettre ainsi un travail constructif entre DPLACE et votre ministère"
 







le 23 octobre 2013   
à   M. Jean Paul BACHY  Président du Conseil Régional Champagne Ardenne
   Objet: LIGNE 4
 
                                  
  
 
...Monsieur le Président du Conseil Régional,
Nous tenons d’abord à vous remercier pour votre courrier concernant la ligne 4 et vous exprimer notre satisfaction face à votre volonté clairement affichée de défendre, au-delà de 2016, le maintient des six allers/retours TET théoriques actuels, la desserte de tous les territoires, y compris Langres,  sans rupture de charge à Troyes et un terminus  à Mulhouse pour les trains Paris/Province. Cette offre, comme vous le précisez, doit également s’accompagner du renouvellement rapide et en nombre suffisant du matériel TET remorqué et moteur actuel en fin de vie par du matériel moderne type « CORADIA » d’Alsthom.  Nous partageons cette volonté de défendre la ligne 4 et nous avons fait écho à de nombreuses reprises de nos inquiétudes face aux attaques répétées de l’état, autorité organisatrice des TET et à la dégradation orchestrée de cette ligne.
Mais défendre et pérenniser la ligne 4, c’est aussi défendre le projet de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA) pour lequel, la Région Champagne-Ardenne, est restée étonnamment  discrète malgré nos sollicitations.
A noter  que la motion ligne 4 adoptée dernièrement par votre Conseil Régional, à votre initiative, a trait aux seuls TET et ignore complètement le projet de VFCEA, ce qui est à notre avis  une erreur politique qui compromet les chances d’un développement économique, notamment du Pays de Langres.
Pour rappel, la VFCEA est un projet FRET reliant l’Europe de l’Est à L’Altantique (Nantes St Nazaire) ne passant pas par Paris (Tours-Nevers-Chagny). Ce projet permet la massification de transports à longue distance et la dé saturation des infrastructures en Ile de France.
Ce projet est défendu par l’Union Européenne des Chambres de Commerce et d’Industrie (56 CCI), la CCI de Belfort, la CCI Régionale de Franche-Comté, celle de Dijon et de Saône et Loire.
Ces CCI demandent à passer par la Ligne 4 entre Belfort et Dijon plutôt que de passer en force par la vallée du Doubs, et demandent l'électrification de la ligne Belfort- Vesoul et Culmont-Chalindrey.
Culmont-Chalindrey est un « point nodal » à l'intersection des axes Est/Ouest (Paris-Bâle) et Nord/Sud (ligne de ferroutage Luxembourg-Perpignan).
Les collectivités œuvrent à créer les capacités logistiques (plateformes multimodales de Chalindrey et de Vesoul) pour capter le trafic plutôt que seulement le voir passer.
La proposition des CCI consiste à prolonger cette liaison jusqu'à Belfort de façon à la connecter aux réseaux nord-sud et ainsi de se positionner sur un axe de transport de masse de conteneurs. Pour commencer, il s'agirait d'inclure la section Culmont-Chalindrey-Belfort dans l'étude d'opportunité d'électrification de la dorsale.
L'autre intérêt de cette proposition est de valoriser par le fret la liaison Paris-Belfort et maintenir les dessertes des trains d'équilibre du territoire (TET)...

L’association DPLACE soutient activement ce projet que nous avons largement relayé et, pour lequel, nous avons  élaboré une motion courant mai 2013 envoyée à un grand nombre d’instances politiques et territoriales de Champagne-Ardenne et de Haute-Saône.
Les députés Luc Chatel et Alain Chrétien sont intervenus par des questions écrites adressées au ministre des transports. Charles Guené, sénateur nous soutenant dans notre action.
Depuis ce courrier, l
a motion que nous proposons été adoptée par les communautés de communes du Pays de Chalindrey, du Grand Langres, de Bourbonne les Bains et d’Auberive-Vingeanne-Montsaugeon.
Le Pays de Langres et le Conseil de Développement Local ont également adopté cette motion.
Les dernières à l’avoir adoptée sont la ville de Chaumont et les Communautés d’Agglomération de Chaumont et Vesoul et son Président, M. Alain Chrétien. La Région Franche-Comté est activement engagée dans ce projet.
...
L’absence et surtout le manque apparent d’attention du Conseil Régional de Champagne-Ardenne (aucune réponse de votre part et du vice-président des transports malgré nos courriers et courriels!) nous interpelle car l’avenir de notre territoire dans les prochaines décennies est liée à l’opportunité de développer la ligne 4 en accompagnant la demande des 56 CCI.
M. le Président, défendre ce projet FRET sur ligne 4, c’est défendre et pérenniser cette ligne et ses TET. C’est aussi défendre les plateformes multimodales de Chalindrey et Vesoul par un transfert possible de la route vers le rail et le développement durable de l’économie de nos territoires.
En espérant que ce courrier retienne toute votre attention et qu’il fasse l’objet d’un débat  au Conseil Régional, nous espérons votre soutien actif pour demander l’inscription de ce projet capital pour le Sud Haute-Marne au futur plan Etat-Région et sa programmation au SNIT.
Dans l’attente d’une prise en compte de nos propositions, je vous prie d’agréer Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.
                                                         

         Le Président,  Jean Perrot      
Une réponse est enfin intervenue par courriel le 4 décembre jour de la réunion publique de M. Bachy à Chaumont!  ...la meilleure répartition du fret entre Dijon et Belfort via Vesoul...est à l'évidence un atout supplémentaire pour le sud Haut-Marnais et il me semble impératif de la revendiquer... je souhaiterais à cet égard entreprendre une démarche concertée et commune avec la Franche-Comté...je transmets copie de notre échange de correspondance aux acteurs socio-économiques et aux élus du sud Haut-Marnais afin de les assurer de la détermination régionale...
Un an, c'est le délai de la réponse depuis notre premier courrier adressé au Président du conseil régional sur la VFCEA malgré son amalgame des courriers faisant croire que nous avions obtenu une réponse!!!


Langres, le 8 novembre 2013
M. Frédéric Cuvillier Ministre délégué chargé des Transports, Mer et Pêche Hôtel de Roquelaure 75007 Paris
Objet: LIGNE 4

Monsieur le Ministre,
Je vous ai sollicité à de nombreuses reprises depuis votre installation au ministère des transports sur le devenir de la ligne 4 et notre souhait d’intégrer le comité de suivi de cette même ligne.
Le dernier courrier que je vous ai adressé le 28 juillet 2013 est resté une nouvelle fois lettre morte !
Ci-après la teneur du courrier :
« Au nom l’association DPLACE (Développement Pays de Langres Association Consultative de l’Ecomobilité)  et en tant que Président de celle-ci, je viens par ce courrier vous faire part d’un énorme sentiment d’incompréhension et d’injustice qui fait suite à la réunion du comité de suivi de la ligne 4 du 23 Juillet dernier.





Ce sentiment est celui de DPLACE et de nombreux élus des territoires de Champagne et en particulier Haut-Marnais sans oublier nos voisins Franc-Comtois. Globalement la population qui vit sur ces territoires subit une politique de déshabillage des services en général et du transport ferroviaire en particulier. La décision envisagée par l’Etat de supprimer 4 allers/retours  Paris-Belfort d’ici à 2016(sur cinq actuellement),  raisonne comme un abandon de la ligne 4 et des territoires traversés.

L’association DPLACE multiplie depuis de nombreux mois des propositions auprès de votre ministère, des parlementaires et élus pour le maintien de la L4 et pour une amélioration de la qualité de service de ses TET afin qu’elle redevienne une ligne attractive et fréquentée.

Cette ligne est  essentielle pour le désenclavement de notre territoire du Sud Haut-Marnais vers la Franche-Comté, le Territoire de Belfort et l’Alsace, permettant ainsi de freiner le déclin démographique de la Haute-Marne et relancer une économie fragile. Elle l’est également pour la desserte de Chaumont, Préfecture de la Haute-Marne, Langres, Sous-préfecture et Culmont-Chalindrey gare de correspondances TER  et TGV (directions de Nancy-Metz, Dijon et Marseille). Très utile pour les Francs-Comtois et Vesoul, les correspondances TGV à Culmont-Chalindrey permettent à ceux-ci  de réduire, notamment, les temps de parcours.

Monsieur le Ministre, la baisse de fréquentation d’environ 12% des TET sur L 4 depuis la mise en service du TGV Rhin-Rhône ne doit pas, à elle seule, justifier votre intention de réduire l’offre actuelle.

Les causes de cette diminution  de la fréquentation sont aussi liées au fait que fréquemment les usagers se retrouvent face à des TET supprimés, en retards, remplacés par un bus, en rades dans la campagne pour cause de travaux ou de vétusté des engins de traction sans oublier des voitures corail régulièrement en panne de climatisation ou d’éclairage !

Nous payons le prix fort de la politique du tout TGV qui pousse les décideurs à abandonner le réseau classique et diriger les usagers vers les TGV pour un coût et une durée de  voyage souvent  plus élevé. 

Votre logique comptable conduit au choix de l’option la moins coûteuse, à court terme, et donc  de supprimer et de sacrifier des territoires et leurs habitants.  Ce n’est pas la notre et nous pensons au contraire qu’il faut sortir de ce seul paramètre  pour aller vers un aménagement équilibré des territoires, de continuité du service public, de progrès social et environnemental et être au plus près des recommandations qui font suites aux débats sur la transition énergétique.

Pour cela, il est urgent de renouveler le matériel roulant, de rénover les infrastructures,  d’adapter les horaires et les arrêts (ex : la ville de Langres est quasi-absente des dessertes)  qui correspondent aux besoins des usagers, d’apporter les services à bord que chaque usager est en droit d’attendre et de prolonger les TET jusqu’à Mulhouse. Ces mesures sont possibles et donneraient une meilleure attractivité des TET permettant ainsi une fréquentation à la hausse des usagers de la L4.

Pour aider au maintien, à la pérennisation et à la modernisation de la L4, nous avons relayé la demande de l'Union Européenne des Chambres de Commerce et d'Industrie qui regroupe 56 CCI d'Allemagne, Autriche, Suisse, Luxembourg, Pays-Bas et France dont les quatre d'Alsace (Strasbourg, Colmar, Mulhouse et la régionale), celles de Belfort et la régionale de Franche-Comté, Dijon et Saône et Loire qui consiste à faire passer  la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA)entre Nantes et Mulhouse-Bâle par Belfort-Vesoul-Culmont-Chalindrey plutôt que par la vallée du Doubs sur le tronçon de Dijon à Belfort.

La proposition des CCI consiste à prolonger cette liaison jusqu'à Belfort de façon à la connecter aux réseaux nord-sud (ligne de ferroutage Luxembourg-Perpignan) et ainsi de se positionner sur un axe de transport de masse de conteneurs. Pour commencer, il s'agirait d'inclure la section Culmont-Chalindrey-Belfort dans l'étude de l'opportunité d'électrification de la dorsale.

Les collectivités œuvrent à créer les capacités logistiques (plate forme multimodale de Chalindrey et Vesoul) pour capter le trafic  au lieu de seulement le voir passer. Culmont-Chalindrey est un « point nodal », à l'intersection des axes Est/Ouest (Paris-Bâle) et Nord/Sud.

Intérêt de cette proposition: « valoriser par le fret »la fragile liaison Paris-Bâle et maintenir les dessertes des trains d'équilibre du territoire (TET).
Nous avons adressé aux parlementaires de Haute-Marne et de Franche-Comté, aux Présidents des communautés de communes du Pays de Langres, au Président du Pays de Langres et à la Présidente du  Conseil de Développement Local une proposition de motion afin qu’ils relaient à leur tour auprès de votre Ministère les principaux enjeux de développement de la ligne 4. Cette motion, DPLACE vous l’ayant adressée récemment, est largement soutenue par les parlementaires et les élus des collectivités territoriales qui vous ont transmis leurs questions écrites et délibérations.
Ce projet de la VFCEA nous semble essentiel, complémentaire et indissociable du développement des TET pour que la ligne 4 retrouve son caractère international et permettent aux territoires desservis un développement économique, résidentiel et touristique.
Vu les éléments cités ci-dessus, vous comprendrez que nous vous demandons d’étudier avec toute l’attention nécessaire nos propositions pour envisager une évolution favorable de la ligne 4 et non un repli comme vous semblez la destiner.
Une des solutions permettant de connaître les besoins réels des territoires serait d’inviter en plus des élus, les associations d’usagers. Malgré nos nombreuses demandes depuis plus d’un an d’intégrer le comité de suivi de la ligne 4 (la dernière en date du 11 juin 2013), vous ne nous avez toujours pas donné de suite favorable alors qu’une autre association d’usagers y est invitée régulièrement !
Notre association DPLACE reconnue d’intérêt général est porteuse, notamment, d’un projet de développement des transports ferroviaires qui ne se limite pas aux seuls TET. Les TER et le transport FRET font parties de nos propositions permettant ainsi d’avoir une vision globale et cohérente des transports dans un schéma interrégional, national et européen.
Je réitère au nom de notre association pour la énième fois cette demande en souhaitant obtenir une réponse positive et permettre ainsi un travail constructif entre DPLACE et votre ministère. »

Le 21 septembre 2013 le Conseil Régional de Champagne Ardenne a organisé un CLAD qui m’a permis de rencontrer M. Laheurte Renaud représentant de l’Etat pour l’Aube. En accord avec lui, je lui ai communiqué le courrier que je vous ai adressé le 28 juillet en souhaitant une issue favorable à notre demande d’intégrer le comité de suivi de la ligne 4.
A ce jour, nous sommes toujours dans l’attente de votre décision !
Le dialogue, la concertation, l’échange des idées est le meilleur moyen de porter positivement des projets. Pour ce qui nous concerne, nous nous inscrivons pleinement dans cette voie et votre silence nous interpelle.
Ne doutant pas de votre volonté de concertation, nous espérons obtenir cette fois-ci une réponse positive de votre part pour intégrer le comité de suivi de la ligne 4 qui permettrait de valoriser votre sens du dialogue.   
Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma très haute considération.

                                                                                                                               Le Président, Jean Perrot   
 
                                    
Courriers adressés le 19 novembre 2013 aux  Préfet de Haute-Marne, Haute-Saône aux Préfets de Région Champagne Ardenne et Franche Comté
OBJET : LIGNE 4
M. le Préfet,
Le devenir de la ligne 4 est une des priorités de notre projet car le développement économique, touristique et résidentiel de nos territoires dépend essentiellement de l’attractivité que nous saurons donner à cette ligne 4.
Notre association DPLACE, depuis novembre 2012 a multiplié les interventions écrites auprès du Ministre des Transports, du Président de la SNCF, des Présidents de Conseils Régionaux et Généraux, des Communautés de Communes, des parlementaires et divers Présidents de la société civile pour présenter notre projet de développement des TET et du FRET sur cette ligne 4.
Nous avons proposé, depuis mars 2013, aux collectivités et parlementaires une motion de base qui doit être adaptée en
fonction de la collectivité qui délibère.
Notre proposition de motion à été adoptée par :
 Les quatre Communautés de Communes du Pays de Chalindrey, de la région de Bourbonnes-les-Bains,
d’ Auberive/Vingeanne/Montsaugeonnais et du Grand Langres
 La ville de Chaumont
 L’Agglomération de Vesoul
 Le Pays de Langres
 Le Conseil de Développement Local
Notre proposition de motion est soutenue par le Sénateur Charles Guené et a fait l’objet de questions écrites des députés Luc Chatel et Alain Chrétien.
Lors de la rencontre du comité de suivi au ministère des transports le 23 juillet 1013, l’état a annoncé ne vouloir financer plus que 2 allers-retours Paris-Mulhouse à partir de 2015. Les négociations Etat-Région s’annoncent donc délicates. Nôtre rôle essentiel en tant que représentants des usagers, dans la défense des TET Paris/Mulhouse, est de permettre à nos territoires et à ceux qui y vivent et qui les font vivre de s’ouvrir aux autres territoires, condition incontournable à une redynamisation économique.
Le retour rapide et son maintien au-delà de 2015 d’un service de trains d’équilibre du territoire (TET) au nombre de 6
allers/retours quotidiens entre Paris Est et Mulhouse est nécessaire et capital pour désenclaver nos territoires. Ces conditions sont essentielles pour redonner une attractivité à la ligne 4, un maillage plus complet des dessertes nouveaux arrêts, nouvelles correspondances).
Nous proposons la mise en place de trains d’équilibre des territoires (TET) desservant les villes de : PARIS, TROYES, CHAUMONT, LANGRES, CULMONT-CHALINDREY, VESOUL, LURE, BELFORT, MULHOUSE.
Une nouvelle attractivité par des correspondances, la ou c’est possible, doit être réalisée notamment à Chaumont
(correspondances TER pour Saint-Dizier, Châlons en Champagne et Reims), à Culmont-Chalindrey (correspondances TGV en particulier) et assurer de nouveaux arrêts notamment à Langres lorsque les TET n’ont pas d’arrêts à Culmont-Chalindrey. Une remise à plat des horaires est nécessaire pour tenir compte des correspondances mais également des besoins réels des usagers.
Nous avons réalisé une grille horaire en tenant compte de ces paramètres et nous sommes prêts à vous la présenter.
Pour ce qui concerne l’infrastructure et le matériel, la restauration de la voie ferrée Paris, Troyes, Mulhouse doit se poursuivre, comme préconisé par la commission parlementaire et le renouvellement du matériel roulant doit faire l’objet d’un premier achat de 10 rames Coradia d’Alsthom. Nous en souhaitons d’autres, mais en attendant cette livraison, il nous faut défendre une offre ferroviaire qui ne soit pas en retrait de l’offre théorique actuelle.
La voie ferrée restaurée, l’utilisation de matériel moteur performant devrait permettre des vitesses commerciales bien
supérieures à celles d’aujourd’hui ce qui réduirait les temps de parcours et permettrait de renforcer l’attractivité de la ligne 4.
Le trafic FRET ne doit pas être oublié et l’opportunité de soutenir 56 CCI d’Allemagne, Autriche, Suisse, Luxembourg, Pays-Bas et France dont les quatre d’Alsace (Strasbourg, Colmar, Mulhouse et la régionale), celles de Belfort et la régionale de Franche Comté, de Dijon et Saône et Loire demandant à passer par la ligne 4 entre Belfort et Dijon plutôt que de passer en force dans la Vallée du Doubs avec en finalité l’électrification de la ligne Belfort, Vesoul et Culmont-Chalindrey ne nous a pas échappé.
Les collectivités territoriales dans leur délibérations mettent toutes en avant cette nécessité d’intégrer le FRET dans la défense de la ligne 4 et en particulier :
  •  la ville de Chaumont, après en avoir délibéré, demande à l’unanimité à l’état :
 De soutenir le projet de tracé de la VFCEA (voie ferrée Centre- Europe- Atlantique) passant par Culmont-
Chalindrey, Vesoul, Belfort. Cette étape permettrait de pérenniser la ligne et d’envisager son électrification
complète. Cette réalisation permettrait ainsi de franchir une étape indispensable à l’électrification complète
de la ligne 4 et de la renforcer dans sa mission de ligne d’intérêt national et international.
 De réaliser les investissements nécessaires à la modernisation de la ligne à l’horizon 2015/2016 pour disposer
de matériels modernes et ainsi assurer l’ensemble des liaisons dans de bonnes conditions pour les usagers.
  •  la Communauté d’agglomérations de Vesoul qui voit dans ce projet :
 Un outil de développement du site de Chalindrey et l’opportunité d’un redémarrage de la plateforme
multimodale ;
 La possibilité pour la société PSA de Vesoul de revenir au ferroviaire pour le transport des pièces détachées
depuis son embranchement.
Notre projet pour la ligne 4 est bien de lui assurer non pas un avenir Régional ou National mais International avec la VFCEA.
Notre association, en liaison avec la FNAUT (fédération nationale des associations des usagers des transports) est prête à échanger avec tous ceux dont la préoccupation est l’avenir de la ligne 4 et les intérêts des territoires qu’elle dessert. Nous sommes ouverts à la discussion mais en aucun cas prêts à approuver la réduction catastrophique du nombre de trains offerts, tels que l’ETAT et la SNCF semblent s’y engager.
Notre action privilégie le dialogue et la concertation, dans ce cadre je vous demande d’intervenir auprès du ministre des
transports pour qu’une nouvelle réunion du Comité de Suivi puisse avoir lieu prochainement en y associant l’ensemble des associations d’usagers et en particulier notre association DPLACE qui à ce jour n’est toujours pas intégrée dans ce comité se suivi.
D’autre part, nous restons à votre disposition pour vous expliquer notre projet si vous le souhaitez. Je vous laisse l’initiative pour provoquer cette réunion en fonction de votre disponibilité.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de mes sentiments distingués.
Jean Perrot
Président de DPLACE      


               
10 décembre 2013                         
SPECIAL CULMONT-CHALINDREY
10 décembre 2013, nous avons participé à la mobilisation lors de la venue du Président de la SNCF Guillaume Pépy.Nous lui avons remis nos propositions ci-dessous.
NOS PROPOSITIONS LIGNE 4
UNE NOUVELLE ATTRACTIVITE POUR MAINTENIR les 6 aller-retour TET Paris Belfort - Mulhouse avec de nouveaux arrêts à Culmont-Chalindrey de TGV avec correspondances TET/TER et arrêts à Langres si pas de correspondances TGV à Culmont-Chalindrey

OUVERTURE AU FRET VOIE FERREE CENTRE EUROPE ATLANTIQUE (VFCEA) entre Dijon/ Culmont-Chalindrey/Vesoul/Belfort La motion que nous proposons est adoptée par les communautés de communes de Chalindrey, de la CCAVM, du Grand Langres et de la région de Bourbonne-les-Bains, le Pays de Langres et le Conseil de Développement Local, l'Agglomération de Vesoul, la ville de Chaumont. Nous soutenons la demande des 56 CCI dont celles d'Alsace, de Franche-Comté et de d'une partie de la Bourgogne avec comme objectif final l'électrification de Chalindrey à Belfort.

NOS PROPOSITIONS DIJON CHAUMONT (Troyes)
8 ALLER-RETOUR TER PERMETTANT DE REJOINDRE DIJON, CULMONT-CHALINDREY, LANGRES et CHAUMONT avant 8h00; 9h00 et 14h00 pour la demi-journée et en consolidant les dessertes actuelles.
Réouverture de la gare de Vaux-Sous-Aubigny.

NOS PROPOSITIONS VERS NANCY
Arrêt de nouveaux TGV et renforcer la desserte entre Neufchateau et Culmont-Chalindrey

Des questions se posent quant à l'avenir du site SNCF de Chalindrey , défendre le ferroviaire (voyageurs et FRET), c'est préserver les emplois cheminots menacés mais, également, les emplois induits, c'est relancer l'économie et les plates formes multimodales de Vesoul et Chalindrey pour préparer la société de demain.





                              
DPLACE apprécie le sens de l'intervention de M.Xavier Logerot qui favorise une prise de conscience de la situation de notre territoire et demande une attention particulière de la part des élus et décideurs pour son désenclavement. 
Lors de la visite de M. PEPY Président de la SNCF à la SA Marie à Corlée le 10 décembre 2013, en présence notamment de M. le Préfet, M. le Ministre Député, M. le Président du Conseil Général et du PDG de la SA Marie, M. Xavier Logerot maire délégué de Corlée est intervenu pour remercier Guillaume Pépy et l'intervention de « SNCF développement » permettant la revitalisation de notre territoire.


M. Xavier Logerot à achevé ses propos sur la ligne 4.
« ...Je disais en préambule que Langres était au carrefour des 4 provinces et si cette place a eu ses heures de gloire dans l’histoire, dans les faits nous sommes aujourd’hui aux confins de ces régions avec tous les handicaps des périphéries régionales que cela représente dans l’organisation métropolitaine. Dit autrement dans le jargon usuel cheminot nous pouvons craindre d’être au Terminus.
En ma qualité d’élu rural, j’appelle votre attention, M. Pepy, quant à l’intérêt de veiller au maintien des infrastructures ferroviaires et des dessertes, de manière à préserver un moyen de transport pratique pour les usagers, compatible avec leurs exigences professionnelles et quotidiennes, en direction notamment de la capitale afin de maintenir un équilibre territorial et un lien avec les centres de décision, tout en s’inscrivant dans le cadre du développement durable indispensable...
A défaut d’engagement volontariste ce sera la mort de notre territoire qui manque cruellement, d’attractivité, et qui ne s’en relèvera pas...
...et concluant par...Je n’oublie pas que le 23 septembre 1858, regagnant par le train la capitale depuis Plombières les Bains, en utilisant la ligne « Paris Mulhouse », l’Empereur Napoleon III s’arrêta à la gare de Langres où il reçut un accueil triomphal… Le réseau ferroviaire national s’accroissait alors de 900 kilomètres par an et chacun sait combien cela fut un facteur de prospérité ; aussi je reste persuadé M. Pepy qu’avec votre ministère de tutelle, vous saurez écouter notre territoire auquel vous manifestez aujourd’hui, par votre présence, un intérêt majeur.Je vous remercie.

  




                                                                                                                 

 

 

 

DU 5 AU 14 FEVRIER CI-DESSOUS NOTRE COMMUNICATION AUX USAGERS DANS LES GARES DE TROYES, CHAUMONT, LANGRES, CULMONT-CHALINDREY et VESOUL


SPECIAL LIGNE4 PARIS BELFORT


DPLACE par ses nombreuses interventions auprès du ministre des transports, du Président de la SNCF, des parlementaires et élus des collectivités territoriales demande :


- De rétablir immédiatement les deux allers et retours supprimés durant l’été 2013, revenir à 6 aller retour (5 A/R Belfort avec prolongement Mulhouse + 1A/R Vesoul) et les maintenir après 2015.


- D’augmenter l'attractivité en adaptant les horaires pour des correspondances à Culmont-Chalindrey (arrêt TGV et TER), desservir Langres (si pas de correspondance à Culmont-Chalindrey).


- De réaliser les investissements nécessaires à l’horizon 2015/2016 pour disposer de trains neufs et ainsi assurer l’ensemble des liaisons dans de bonnes conditions pour les usagers ;


- De conforter le dynamisme sur cette ligne, vitale pour le développement de tout un bassin autour des villes notamment de Chaumont, Langres et Vesoul, en inscrivant dans la prochaine loi de finances les crédits nécessaires au lancement des travaux d’électrification ;


- De soutenir davantage le projet de modernisation des gares de Chaumont, et inscrire celles de Langres et Culmont-Chalindrey dans un projet multimodal.


- De soutenir  les 56 CCI européennes sur le projet de tracé de VFCEA (Voie Ferrée Centre Europe Atlantique) passant par Chalindrey, Vesoul et Belfort. Cette réalisation permettrait ainsi de franchir une étape indispensable pour permettre l’électrification complète de la ligne 4 et conforter son avenir. Motion proposée par DPLACE et  approuvée par les agglomérations de Vesoul et Chaumont + la ville de Chaumont + nombreuses collectivités territoriales et civiles.
 

Usagers soutenez nos propositions et rejoignez-nous. Notre force, c'est vous!
 

 

 

 

 
                                                                         

 



 


 

 
 
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